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ÊTRE FEMME… PROBLÈMES FÂCHEUX DE VAGINITES

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La vaginite – aussi appelée vaginose bactérienne – est caractérisée par la croissance de micro- organismes infectieux et la disparition des lactobacilles protecteurs dans le système reproducteur féminin. Cette condition gênante peut affecter jusqu’à 30 % des femmes enceintes et environ 10 % des patientes de médecins de famille. Et ce n’est pas tout : près du tiers des femmes vivent une « rechute » de vaginites d’ici seulement un à trois mois suivant le traitement avec antibiotiques1.

Un équilibre précaire qui dépend du pH

Le potentiel d’hydrogène (ou pH) vaginal normal se situe entre 3.8 et 4.2, ce qui signifie que le milieu est suffisamment acide pour garder l’écosystème du système reproducteur en santé2. Un changement au niveau du pH entraîne un déséquilibre de la flore vaginale et un risque d’infection3.

Risques au-delà des symptômes gênants

La vaginite infectieuse cause des douleurs et démangeaisons au vagin, des odeurs et pertes vaginales grises ou jaunâtres et une irritation ou brûlure durant la miction et les rapports intimes4. De plus, les études indiquent qu’une femme atteinte de vaginose bactérienne risque davantage de contracter d’autres maladies de l’appareil génital dont les infections transmises sexuellement. Le diagnostic et le traitement sont d’une importance primordiale pour prendre en charge l’infection5.

Des probiotiques à la rescousse

L’usage de probiotiques comme Probaclac vaginal chez les femmes souffrant de vaginites récurrentes traite l’infection et prévient les récidives chez plus de 80% d’entre elles pour au moins 1 an après supplémentation6,7. Les suppositoires intra-vaginaux sont la méthode préconisée pour le traitement de la vaginite, contrairement à l’apport oral des suppléments, puisqu’ils assurent une décharge rapide des bactéries bénéfiques à l’endroit affecté avec un minimum de pertes8. Enfin, la combinaison de probiotiques et d’antibiotiques permet de bien guérir la vaginite, en autant de permettre quelques heures entre la prise de chacun9.

À bas l’infection, adieu vaginites!


RÉFÉRENCES

1 Agence de la santé publique du Canada [Site web]. Consulté le 1 mai 2017. http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/sti-its/cgsti-ldcits/section-4-8-fra.php

2 Probaclac [Site web]. Consulté le 4 mai 2017. http://www.probaclac.ca/formule-vaginale

3 Tachedjian G., Aldunate M., Bradshaw CS. et Cone RA. The role of lactic acid production by probiotic Lactobacillus species in vaginal health. Res Microbiol. 2017; Apr 20 [Epub].

4 Passeport Santé [Site Web]. Consulté le 4 mai 2017. http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=vaginite-pm-symptomes-de-la-vaginite

5 Probaclac [Site web]. Consulté le 4 mai 2017. http://www.probaclac.ca/formule-vaginale

6 Hanson L, VandeVusse L, Jermé M et al. Probiotics for Treatment and Prevention of Urogenital Infections in Women : A Systematic Review. J Midwifery Womens Health. 2016; May (3): 339-355.

7 Ya W, Reifer C et Miller LE. Efficacy of vaginal probiotic capsules for recurrent bacterial vaginosis: a double-blind, randomized, placebo-controlled study. Am J Obstet Gynecol. 2010; Aug (2): 120.

8 Rodrigues FI, Maia MJ, das Neves J et al. Vaginal suppositories containing Lactobacillus acidophilus: development and characterization. Drug Dev Ind Pharm. 2015;41(9):1518-25. [Epub].

9 Kovachev S et Dobrevski-Vacheva R. Effect of Lactobacillus casei var rhamnosus (Gynophilus) in restoring the vaginal flora by female patients with bacterial vaginosis– randomized, open clinical trial. Akush Ginekol (Sofiia). 2013; 52 Suppl 1: 48-53.